Israël étend son offensive dans la bande de Gaza, à Rafah
Après l’échec des pourparlers pour parvenir à un cessez-le-feu la semaine dernière, Israël a lancé l’occupation de la dernière ville de la bande de Gaza, située à la frontière avec l’Égypte. Mardi, l’armée israélienne a annoncé avoir pris le contrôle de la partie palestinienne du point de passage de Rafah, reliant la bande de Gaza à l’Égypte. Dans le même temps, Joe Biden a déclaré que les États-Unis cesseraient la livraison de certaines armes à l’armée israélienne en cas d’une « offensive d’ampleur sur Rafah », lors d’une allocution jeudi 9 mai.
Je réitère mon appel, l’appel du monde entier, à un cessez-le-feu humanitaire immédiat, à la libération inconditionnelle de tous les otages et à une augmentation immédiate de l’aide humanitaire
António Guterres, secrétaire général des Nations Unies
Ce week-end seulement, plusieurs bombardements ont frappé la bande de Gaza, entraînant la mort de plus de 20 Palestiniens, dont 2 médecins, et faisant des dizaines de blessés. Selon l’Unrwa, depuis Rafah, plus de 300 000 personnes ont dû fuir les camps de réfugiés pour se réfugier dans différentes zones plus au nord. Mardi 7 mai, le secrétaire général de l’ONU a mis en garde contre les conséquences dévastatrices qu’un assaut d’envergure sur Rafah, pourrait engendrer.
Fin de la récession au Royaume-Uni
Le Royaume-Uni affiche une légère croissance au premier trimestre 2024, avec une augmentation de 0,6 % du PIB. Cette performance dépasse également celle des États-Unis, de l’Allemagne, de l’Italie et de la France, qui ont enregistré des hausses de seulement 0,2 %. Ces dernières données révèlent que le Royaume-Uni est désormais sorti de la récession dans laquelle le pays avait sombré à la fin de l’année dernière, effaçant ainsi les replis enregistrés lors des trimestres précédents, marqués par des reculs de 0,3 % et 0,1 % respectivement au quatrième et au troisième trimestre 2023.
228 morts au Kenya depuis mars
Au total, plus de 200 000 personnes ont été déplacées au Kenya, avec 228 décès et 72 disparus signalés depuis mars. Le gouvernement kényan a ordonné l’évacuation des zones à risque près des cours d’eau et des barrages remplis. Les autorités ont également exprimé leur inquiétude quant à la propagation de maladies transmissibles par l’eau, avec des cas signalés de choléra et de diarrhée.
Jagan Chapagain, directeur général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a exprimé des préoccupations quant à une éventuelle crise humanitaire plus étendue en raison des prévisions de nouvelles précipitations.
En raison du réchauffement climatique et de l’aggravation des catastrophes naturelles causées par le phénomène climatique El Niño, certains pays sont davantage exposés aux risques, en particulier ceux situés dans le Sud, qui sont souvent moins développés. Pour remédier à cette inégalité, la COP 28, qui s’est tenue cet hiver à Dubaï, a abouti à la création d’un fonds dédié aux « pertes et dommages ». Ce fonds vise à soutenir financièrement les pays africains face à l’aggravation des effets du changement climatique.
Méfiance autour de l’Agence Mondiale Antidopage
À quelques semaines du coup d’envoi des Jeux olympiques à Paris, l’Agence mondiale antidopage se retrouve au cœur d’une controverse brûlante. Son choix de disculper 23 nageurs chinois, contrôlés positifs à des substances dopantes depuis 2021, suscite une vague d’indignation. Ces contrôles interviennent quelques mois avant les JO de Tokyo. Depuis lors, l’Agence est vivement critiquée pour son manque de transparence.
Aux États-Unis, des représentants du Congrès réclament davantage de transparence et de clarification de la part de l’Agence afin de justifier ses futurs financements. Il convient de souligner que les États-Unis sont les principaux contributeurs de l’AMA, avec une contribution annuelle de 3,6
millions de dollars.
Dans sa déclaration, l’AMA mentionne que les nageurs chinois ont été testés positifs à la trimétazidine (TMZ). Suite à ces résultats, l’Agence chinoise antidopage (CHINADA) a plaidé en faveur de la reconnaissance de ces contrôles positifs, avançant que les athlètes avaient été exposés « involontairement à la substance par contamination ». L’enquête de l’Agence s’est heurtée à des difficultés logistiques en raison des restrictions liées à la pandémie de Covid-19, limitant ses capacités à mener des investigations sur le terrain concernant l’impact potentiel de la TMZ sur les performances sportives.