C’est 642 millions d’Indiens qui ont été appelés aux urnes ces dernières semaines.
Le parti Bharatiya Janata Party (BJP) avait promis d’élargir sa majorité au parlement, laissant même entendre qu’il pourrait remporter jusqu’à 400 des 543 sièges. Cependant, le résultat des élections a été une surprise. Le BJP a finalement perdu 63 sièges, obtenant ainsi 240 sièges. En deuxième position, le Congrès national indien a quant à lui obtenu 99 sièges, gagnant ainsi 47 sièges.
« Une victoire sans triomphe » comme le titre le quotidien Le Monde, face à une opposition croissante. Le parti du Congrès, héritier de la dynastie politique des Nehru-Gandhi, regagne du terrain après deux défaites écrasantes en 2014 et 2019. Le chef du Congrès national indien, Rahul Gandhi, se présente comme le camp de la démocratie face à un BJP qui restreint l’espace démocratique depuis leur arrivée au pouvoir.
« Le peuple indien a sauvé la Constitution et la démocratie. Les populations démunies et pauvres du pays se sont tenues aux côtés de l’Inde pour protéger leurs droits. Félicitations à tous les partenaires de l’alliance et aux travailleurs acharnés du Congrès », a écrit Rahul Gandhi sur X.