Le pape François est mort, lundi 21 avril, à l’âge de 88 ans. L’annonce de son décès a été confirmée par le Vatican dans la matinée. L’Église catholique entre dans une période de sede vacante, une phase transitoire régie par le droit canonique, qui précède l’élection d’un nouveau souverain pontife.
Peu après la déclaration officielle, les cloches de la basilique Saint-Pierre ont retenti. Le cardinal camerlingue, Kevin Farrell, a enclenché les premières étapes prévues : mise sous scellés des appartements pontificaux, retrait et destruction de l’anneau du pêcheur, notification au doyen du collège des cardinaux.
Le corps du pape François, mis en bière lundi soir dans la chapelle de sa résidence, sera exposé à partir de mercredi dans la basilique Saint-Pierre. Contrairement à ses prédécesseurs, il ne reposera pas sur un catafalque mais dans son cercueil, sans cérémonie de fermeture distincte. Cette disposition avait été formulée par François dans un ouvrage publié en 2024.
Son inhumation aura lieu à la basilique Sainte-Marie-Majeure, selon sa volonté. Une tombe simple, sans décor, portera l’inscription Franciscus. Le rite funéraire se déroulera en trois temps : dans les appartements du pape, dans la basilique Saint-Pierre, puis sur le lieu de la sépulture.
La convocation des cardinaux est en cours. Ils se réuniront à partir de ce mardi pour discuter des affaires courantes de l’Église, avant de fixer la date d’ouverture du conclave. Celui-ci devra commencer entre le 6 et le 11 mai. Il se tiendra à huis clos dans la chapelle Sixtine, sous la surveillance de la Garde suisse.
Pour élire le prochain pape, une majorité des deux tiers est requise. À l’issue du scrutin, la fumée blanche signalera au monde l’émergence d’un nouveau chef spirituel pour les 1,3 milliard de catholiques.