À quelques mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025, le Maroc fait face à une nouvelle campagne hostile lancée depuis l’Algérie. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #مقاطعة_كأس_أمم_إفريقيا (“Boycott CAN”) est devenu viral, accompagné de messages haineux et de rumeurs infondées visant à ternir l’image du pays hôte.
Parmi ces accusations, certaines vont jusqu’à prétendre que le Maroc chercherait à nuire aux supporters algériens en distribuant des « sandwichs empoisonnés » ou en utilisant des « piqûres contaminées ». Des propos complotistes d’une extrême gravité, qui relèvent autant de la désinformation que du racisme décomplexé.
Ces attaques s’inscrivent dans une dynamique déjà observée depuis l’annonce de l’attribution de la CAN 2025 au Maroc par la Confédération africaine de football (CAF). Plusieurs influenceurs nationalistes algériens avaient alors multiplié les messages hostiles, traduisant une volonté de contester l’organisation marocaine et de saboter l’événement sur le plan symbolique. 
Pour les observateurs, cette campagne illustre un climat toxique qui menace l’esprit de fraternité censé entourer la CAN. Le silence des autorités algériennes face à ces dérives soulève également des interrogations. Au Maroc, beaucoup dénoncent une instrumentalisation du football à des fins politiques, dans un contexte régional marqué par la rupture des relations diplomatiques entre Rabat et Alger.
Des voix antiracistes rappellent que les propos insultants visant le Royaume atteignent en réalité l’ensemble des peuples africains : « Ce que certains veulent transformer en insulte est pour nous un symbole de fierté et d’unité », affirment des militants marocains sur X.
Alors que le Royaume poursuit sereinement ses préparatifs pour accueillir une édition historique, les appels se multiplient pour que la CAF et les instances internationales réagissent fermement afin de protéger l’esprit du sport et l’unité du football africain.
