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Le géant des médias Vivendi a annoncé la vente du magazine people « Gala » pour se conformer aux régulations de concurrence européennes. Cette décision intervient dans le cadre de l’absorption du groupe Lagardère par Vivendi, dont le processus est toujours en cours.
Selon un document interne consulté par l’Agence France-Presse (AFP), la Commission européenne considère « Gala » comme un concurrent direct de « Paris Match », appartenant au groupe Lagardère, lui-même contrôlé par Vivendi. Jusqu’à présent, « Gala » faisait partie de Prisma Media, également détenu par Vivendi.
La finalisation de la prise de contrôle de Lagardère par Vivendi dépend de l’autorisation de la Commission européenne, qui rendra sa décision le 14 juin au plus tard. Pour respecter les règles de la concurrence européenne, Vivendi doit résoudre deux problèmes principaux : la presse people et l’édition. 
En ce qui concerne l’édition, Vivendi a déjà accepté de céder 100 % du groupe d’édition Editis pour pouvoir absorber Hachette, filiale de Lagardère. Le groupe est entré en négociations exclusives avec International Media Invest (IMI), filiale de la holding tchèque CMI fondée par Daniel Kretinsky, pour la cession de 100 % du capital d’Editis.
Les employés de Prisma Media sont choqués par cette annonce. Emmanuel Vire, élu du syndicat SNJ-CGT à Prisma Media, a déclaré à l’AFP que c’était « un immense gâchis ». Les équipes de « Gala » ont été informées de la décision lors d’un comité social et économique extraordinaire tenu mardi matin.
En 2022, les ventes de « Gala » ont reculé de 4,72 % sur un an, atteignant 127 933 exemplaires en France, selon les données de l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM).
