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Le 29 mai 2023, des tensions ont éclaté au Kosovo, où des manifestants serbes se sont opposés à la police locale et aux soldats de la Force de l’OTAN déployée dans le pays, connue sous le nom de KFOR. Ces affrontements ont été fermement condamnés par l’OTAN, qui a déploré une trentaine de blessés dans ses rangs. De son côté, Belgrade a rapporté que 52 Serbes avaient été blessés lors de ces incidents.
Les manifestants serbes, majoritaires dans le nord du Kosovo, demandaient le retrait des maires albanais récemment élus dans la région. La police kosovare a dispersé la foule à l’aide de gaz lacrymogène, ce qui a entraîné des affrontements avec les soldats de la KFOR, qui ont été la cible de jets de pierres et d’engins incendiaires.
Les Serbes du Kosovo, restés fidèles à Belgrade, ont rejeté l’indépendance proclamée par le Kosovo en 2008, une ancienne province de Serbie. Ils ont également boycotté les élections municipales d’avril organisées par le gouvernement kosovar, ce qui a conduit à l’élection de maires albanais avec une très faible participation.
La situation a également provoqué des réactions internationales. La France a condamné fermement ces violences et a appelé Belgrade et Pristina à revenir à la table des négociations. De son côté, le président serbe Aleksandar Vucic a mis l’armée serbe en état d’alerte maximale et a appelé la communauté internationale à intervenir.
La situation reste tendue et la communauté internationale observe attentivement les développements dans la région.