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Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a annoncé la tenue d’élections législatives anticipées le 23 juillet 2023. Cette décision intervient après une défaite significative de la gauche lors des élections municipales et régionales.
Sanchez, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), a fait cette annonce lors d’une allocution télévisée, indiquant qu’il avait informé le roi Felipe VI de sa décision de dissoudre le Parlement et de convoquer des élections générales. Initialement, ces élections étaient prévues pour la fin de l’année à une date non spécifiée.
La décision de Sanchez est une réponse directe aux résultats des élections municipales et régionales, où le Parti populaire (PP) de droite a réalisé des gains significatifs. Le PSOE, qui est en difficulté dans les sondages face au PP depuis plusieurs mois, a également été affecté par des tensions constantes avec ses partenaires de gouvernement de Podemos, la gauche radicale. 
Lors des élections, le PP a conquis six des dix régions gouvernées par les socialistes, dont Valence, l’une des régions les plus peuplées et les plus riches du pays. Cependant, le PP devra compter sur le soutien de l’extrême droite de Vox dans cinq de ces régions, car il n’y dispose pas de la majorité absolue.
En dépit de ces défis, Sanchez reste déterminé. « Comme président du gouvernement et comme secrétaire du Parti socialiste, j’assume les résultats [de dimanche] et je pense qu’il est nécessaire de donner une réponse et de soumettre notre mandat démocratique à la volonté populaire », a-t-il déclaré.
Ces élections anticipées représentent un moment crucial pour l’Espagne, alors que le pays navigue dans un paysage politique de plus en plus polarisé. Le résultat pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir du pays et de son leadership.
