Selon une étude récente, plus de deux milliards de personnes pourraient être exposées à des températures extrêmement élevées d’ici la fin du siècle. Cette situation alarmante est le résultat des politiques actuelles qui, si elles sont maintenues, pourraient entraîner un réchauffement climatique de 2,7 degrés Celsius.
Si l’accord de Paris est respecté, le nombre de personnes à risque serait cinq fois moins élevé, soit environ 400 millions. Cependant, dans le monde actuel, déjà réchauffé de près de 1,2 degré Celsius, 60 millions de personnes sont exposées à des températures dangereuses, définies comme égales ou supérieures à 29 degrés Celsius en moyenne annuelle.
L’étude, publiée dans Nature Sustainability, souligne que pour chaque réchauffement de 0,1 degré Celsius au-dessus des niveaux actuels, 140 millions de personnes supplémentaires seront exposées à une chaleur dangereuse. Les principales victimes seront en Inde, au Nigeria et en Indonésie, avec respectivement plus de 600 millions, 300 millions et 100 millions de personnes touchées.
Ces températures extrêmes peuvent avoir des conséquences graves, notamment une augmentation de la mortalité, une diminution de la productivité du travail et du rendement des cultures, une baisse des performances cognitives, une augmentation des conflits, des migrations et la propagation des maladies infectieuses.