On revient sur les actualités de la semaine.
Lutte contre la prolifération d’armes à feu sur le territoire guadeloupéen.
Les homicides par armes à feu se multiplient, les violences sexuelles et physiques ne font que croître et le trafic de stupéfiants est en hausse. Selon Eric Maurel, procureur de l’île, « La Guadeloupe est au 2e rang national en matière d’homicides avec armes et 3e pour les vols à main armée ». D’après les statistiques du ministère de l’Intérieur, le taux moyen est de 9,4 homicides pour 100.000 habitants en Guadeloupe, alors qu’il est de 1,3 pour la France hexagonale et de 1,5 pour l’ensemble du territoire français. Les autorités entendent redoubler d’efforts dans les mois à venir: des moyens notamment nautiques sont attendus pour 2025, un travail avec les élus s’engage au travers des Comités locaux de sécurité et prévention de la délinquance. La procureure de Pointe-à-Pitre Caroline Calbo promet une réponse pénale « rapide et ferme », avec des incarcérations fréquentes pour les détenteurs d’armes à feu.
3e véto des USA à l’ONU, jusqu’à quand bloqueront-ils ?
Ce mardi 20 février, les États-Unis ont, une nouvelle fois, mis leur véto à une proposition de cessez-le-feu immédiat lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU. Porté par un groupe de pays arabes menés par l’Algérie après plus de trois semaines de discussions, le texte s’opposait aussi au « déplacement forcé de la population civile palestinienne », il s’est vu obtenir 13 voix pour mais aussi une abstention (Royaume-Uni) et donc un vote contre. « Un vote pour ce projet de résolution est un soutien au droit des Palestiniens à vivre. À l’inverse, voter contre signifie un soutien à la violence brutale et à la punition collective qui leur est infligée » pour l’ambassadeur Algérien Amar Bendjama. Pour la Chine, il s’agit d’un « feu vert à la poursuite de l’abattage ».
Dernier espoir pour Julian Assange ? Son appel va être examiné avant le 5 mars.
En ce début de semaine, le plus important des lanceurs d’alerte, qui risque jusqu’à cent soixante-quinze ans de prison, s’est vu potentiellement octroyer une chance d’éviter son extradition vers les États-Unis. Il est poursuivi pour avoir publié, à partir de 2010, plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques des Etats-Unis, en particulier en Irak et en Afghanistan. M. Assange a été arrêté par la police britannique en 2019. Actuellement détenu à la prison de haute sécurité de Belmarsh (Londres), un procès s’est tenu en son absence mardi et mercredi. Les juges doivent désormais décider si le cofondateur de WikiLeaks peut bénéficier d’un véritable procès en appel ou si rien ne contrevient à son extradition. Le verdict ne sera pas annoncé avant le 5 mars. Son avocat plaide qu’il est poursuivi pour des « pratiques journalistiques ordinaires » consistant à « obtenir et publier des informations ».
Tensions au Salon de l’agriculture à Paris: et si les Européennes se jouaient ici ?
Images chocs ce samedi lors de la venue d’Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture. Conspué, le président français n’était visiblement pas le bienvenu auprès des agriculteurs et s’en est, comme trop souvent, remis à de multiples cordons de sécurité pour assurer le bon déroulement de son parcours. Vulgaire auprès de certains, presque insolent auprès d’autres, on peut clairement dire qu’il ne fait pas marquer de point à son parti alors que l’échéance des élections européennes approche. Si un parti se frotte les mains à la suite de cet « évènement », c’est le Rassemblement National. Le parti d’extrême droite s’est empressé d’ironiser et de critiquer le comportement du président. Autour des élections à venir, les membres de ce parti ne font, comme à leur habitude, pas dans l’originalité avec un programme basé sur … l’immigration.