Nikki Haley a pris la décision de mettre fin à sa campagne pour l’investiture républicaine en vue de l’élection présidentielle américaine de 2024. Dans une déclaration faite depuis Charleston, en Caroline du Sud, où elle a précédemment exercé en tant que gouverneure, elle a clairement indiqué qu’elle cède désormais la place à Donald Trump, seul prétendant restant dans la course du parti conservateur.
La politicienne de 52 ans, qui a déjà occupé le poste d’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, a subi une défaite notable lors des primaires du « Super Tuesday », où Donald Trump a écrasé la compétition en remportant 14 des 15 États en jeu parmi les républicains.
Tant l’ancien président Trump que l’actuel président Joe Biden ont lancé des appels aux électeurs de Nikki Haley pour les rallier à leurs causes respectives. Trump, qui est sur le point d’être officiellement désigné candidat républicain lors de la convention estivale, a invité les partisans de Haley à rejoindre « le plus grand mouvement de l’histoire » des États-Unis. De son côté, Biden, pratiquement assuré de représenter les démocrates lors de la présidentielle de novembre, a affirmé qu’il y avait « une place pour eux » dans son camp politique. 
