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Aaron Bushnell, Distributions alimentaires, Guyana, Poutine… TOUR DU MONDE du dimanche 3 mars

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Aaron Bushnell :
Ses derniers mots sont “ Free Palestine ”

Dimanche 25 février, le soldat américain Aaron Bushnell s’est immolé par le feu à quelques mètres de l’ambassade d’Israël à Washington DC. Cet acte de protestation extrême contre le génocide israélien envers le peuple palestinien fait suite à plusieurs interventions d’Aaron sur les réseaux sociaux. C’est ainsi qu’aux alentours de 13h00, Bushnell a entamé une diffusion en direct avant de déclarer “Je suis un membre actif de l’armée de l’air américaine. Et je ne serai plus complice du génocide ”. Il a alors versé le contenu d’un bidon sur son corps et a crié “Free Palestine”, avant de s’enflammer et de répéter ces paroles à plusieurs reprises. Face à des officiers pointant des armes en sa direction et d’autres tentant d’éteindre le feu, il finit par s’effondrer de douleur. Aaron est transporté d’urgence et décède le lendemain en raison de son état critique. A.EB

Quand les distributions alimentaires virent au chaos. 

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Ce jeudi, environ 110 Palestiniens ont été tués à l’approche d’un convoi d’aide alimentaire dans la ville de Gaza où la situation humanitaire est dramatique. Le Hamas dénonce une armée israélienne qui aurait ouvert le feu sur la foule tandis qu’Israël nuance mais reconnaît des « tirs limités » des soldats qui se sentaient « menacés ».  Le contexte humanitaire y est totalement catastrophique. Les travailleurs humanitaires alertent depuis plusieurs mois sur une situation de plus en plus désespérée pour les civils de Gaza.  Selon l’ONU, 2,2 millions de personnes sont menacées de famine, en particulier dans les zones nord autour de la ville de Gaza. D’après l’Unrwa, un peu plus de 2.300 camions humanitaires sont entrés dans la bande de Gaza en février, soit une baisse d’environ 50% par rapport à janvier. Des chiffres profondément inquiétants quand on sait que la situation s’aggrave jour après jour. M.L

Le président brésilien appelle à la paix au Guyana

Lors d’une visite en Guyana, le président du Brésil, Lula da Silva, a exprimé son engagement à maintenir l’Amérique du Sud comme une zone de paix, alors que des tensions persistent entre le Guyana et le Venezuela au sujet du territoire de l’Essequibo. Lula, qui a rencontré le président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali, a évité d’aborder directement le conflit, mais a souligné l’importance d’éviter la guerre et de favoriser l’intégration régionale. Cette visite, coïncidant avec le 46e Sommet de la Communauté des Caraïbes, témoigne de l’opposition du Brésil à l’agression dans le conflit de l’Essequibo. Lula devrait également assister à une réunion de la CELAC, avec des discussions potentielles avec le président vénézuélien Maduro, portant sur les prochaines élections au Venezuela et l’importance de la transparence et de l’inclusion des partis d’opposition. N.B

Poutine alerte sur une utilisation d’arme nucléaire

Le président russe Vladimir Poutine a émis une mise en garde quant à l’utilisation potentielle d’armes nucléaires si des troupes occidentales venaient à être déployées à proximité des frontières de la Russie. Cette déclaration intervient en réponse aux commentaires du président français Emmanuel Macron sur la possible implication de troupes européennes dans le conflit ukrainien, exacerbant ainsi les tensions à l’échelle mondiale. Cette mise en garde de Poutine constitue un tournant  dans le conflit en cours en Ukraine. Alors que par le passé de telles menaces étaient principalement associées à Dmitri Medvedev, proche allié de Poutine, ce changement suggère une approche plus directe de la part du président russe lui-même, mettant ainsi en lumière les conséquences sérieuses qu’entraînerait toute intervention militaire occidentale dans la région. N.B

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