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ONU, Diomaye Faye, Baltimore, naufrages… Tour du monde du 31 mars 2024

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Une résolution du conseil de sécurité de l’ONU ne freine pas l’incursion d’Israël à Gaza.

Lundi 25 mars, les ambassadeurs à l’ONU ont voté au conseil de sécurité une résolution demandant un cessez-le-feu à Gaza et exigeant également la libération sans conditions des otages. Quatorze membres du conseil ont voté pour, et une abstention : les États-Unis. Une adoption inédite, pour la première fois les États-Unis ne se sont pas opposés à un cessez-le-feu dans la région.

Depuis son adoption, les bombardements par l’armée israélienne n’ont pas cessé dans la bande de Gaza, a regretté Christos Christou, le président international de Médecins sans frontières (MSF) auprès de l’AFP. Le gouvernement israélien reste déterminé à lancer une vaste offensive terrestre dans cette zone, en dépit de la présence massive de réfugiés et des pressions internationales croissantes, y compris des alliés américains. « Nous tenons le nord de la bande de Gaza ainsi que Khan Younès. Nous avons coupé en deux la bande de Gaza et on se prépare à entrer à Rafah », a dit, jeudi soir, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, pour qui la ville palestinienne est le dernier bastion du Hamas dans l’enclave. La Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné jeudi à Israël d’assurer « une aide humanitaire de toute urgence » à Gaza, dans le cadre de la résolution qui a été adoptée. L’Organisation des Nations unies, estime que la majorité des 2,4 millions d’habitants sont menacés de famine. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé, un nouveau bilan de 32 623 personnes tuées depuis le 7 octobre.

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En pleine distribution d’aide alimentaire dans la ville de Gaza ce samedi, une bousculade a été déclenchée après que des tirs aient été tirés. 5 morts ont été déplorés dont 3 qui ont succombé à coups de tirs. 30 personnes ont été blessées. 

Bassirou Diomaye Faye élu président au Sénégal

Bassirou Diomaye Faye, le candidat de l’opposition a largement emporté dès le premier tour dimanche de l’élection présidentielle sénégalaise avec 54,28% des voix. Amadou Ba, candidat au pouvoir n’a récolté que 35,70% des scrutins, l’a reconnu vainqueur lundi. 

Il y a quelques mois à peine, Bassirou Diomaye Faye était un quasi-inconnu du grand public. Sa visibilité a explosé lorsqu’il a été emprisonné. Accusé d' »outrage à magistrat », « diffamation » et « diffusion de fausse nouvelle » pour avoir critiqué la justice, il a passé 11 mois en détention sans être condamné. Finalement libéré le 14 mars, 10 jours avant les élections, grâce à une loi d’amnistie adoptée huit jours plus tôt. Le coup de projecteur intervient le 29 janvier, lorsque Ousmane Sonko le soutient en appelant ses partisans à voter pour lui. Dans sa première prise de parole après la reconnaissance de sa victoire, Bassirou Diomaye Faye a rappelé que ses « chantiers prioritaires » seraient « la réconciliation nationale », la « refondation des institutions » et « l’allègement sensible du coût de la vie ».

Un pont de 2,5 kilomètres s’effondre à Baltimore.

Dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 mars, le pont Francis Scott Key de Baltimore, dans l’État du Maryland aux États-Unis, s’est effondré après avoir été percuté par un navire. Le cargo, mesurant près de 300 mètres de long, a heurté un pilier du pont, provoquant l’effondrement de la majeure partie de la structure, longue de 2,5 kilomètres. Des véhicules ainsi que des personnes ont été précipités dans les eaux de la rivière. Six personnes ont été portées disparues et présumées mortes.

La collision, survenue vers 1h30 du matin (heure locale) a été capturée par des caméras de surveillance, montrant le navire frappant le pilier du pont et entraînant la chute de sections entières de la structure dans la rivière.

Selon un nouveau rapport de l’ONU, les naufrages sont la première cause de décès des migrants

Selon un rapport publié par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) mardi dernier, plus de 36 000 migrants ont trouvé la mort en mer au cours des dix dernières années, représentant ainsi plus de la moitié des décès enregistrés sur les routes migratoires. L’OIM souligne l’urgence de renforcer les capacités de recherche et de sauvetage en mer pour prévenir de telles tragédies et sauver des vies.

Le projet « Missing Migrants de l’OIM révèle qu’au total, plus de 63 000 migrants sont morts ou ont disparu dans le monde depuis 2014. Cependant, en raison des difficultés liées à la collecte de données, ce chiffre est probablement sous-estimé. Près de 60% de ces décès sont dus à la noyade lors de naufrages, avec de nombreux corps jamais retrouvés. La Méditerranée a été le théâtre de plus de 27 000 décès en mer, cette route étant empruntée par de nombreux migrants d’Afrique du Nord cherchant à rejoindre l’Europe du Sud.

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