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Donald Trump refuse de témoigner lors de son procès pour viol et diffamation à New York

L’ancien président américain Donald Trump a refusé de témoigner lors de son procès civil à New York, où la chroniqueuse E Jean Carroll l’accuse de l’avoir violée dans une cabine d’essayage d’un grand magasin de luxe en 1996. Le juge Lewis A Kaplan avait donné à Trump jusqu’à dimanche 17h00 heure locale (21h00 GMT) pour déposer une demande de témoignage, mais aucune demande n’a été déposée.

E Jean Carroll, une écrivaine et chroniqueuse de conseils, a témoigné pendant plusieurs jours au cours du procès de deux semaines, répétant les allégations qu’elle avait faites pour la première fois publiquement dans un mémoire en 2019. Elle demande des dommages-intérêts compensatoires et punitifs se chiffrant en millions de dollars.

Le jury a également visionné de longs extraits d’une déposition vidéo enregistrée en octobre, dans laquelle Trump nie catégoriquement avoir violé Carroll ou même la connaître véritablement.

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Sans le témoignage de Trump, les avocats devraient présenter leurs plaidoiries finales lundi, et les délibérations pourraient commencer mardi.

Carroll, 79 ans, a déclaré sur le banc des témoins que Trump, 76 ans, l’avait violée au début de l’année 1996 après leur rencontre à l’entrée du grand magasin Bergdorf Goodman situé à Manhattan. Selon elle, Trump l’a convaincue de l’aider à choisir un cadeau pour une autre femme, et ils se sont retrouvés dans la section lingerie du magasin, où ils se sont taquinés pour essayer un body transparent.

Carroll a raconté que Trump est devenu violent dans la cabine d’essayage, la plaquant contre un mur, écartant ses collants et la violant avant qu’elle ne parvienne à lui donner un coup de genou et à s’enfuir.

Dans sa déposition, Trump a qualifié les allégations de Carroll de « mensonge dégoûtant et faux » et l’a traitée de « cinglée » cherchant à stimuler les ventes de son livre. Il a également répété qu’elle n’était pas son « type ».

Carroll a porté plainte contre Trump en novembre, quelques minutes après que l’État de New York a adopté une loi permettant aux victimes d’agressions sexuelles de poursuivre leurs agresseurs même si les faits remontent à plusieurs décennies.

L’avocate de Carroll, Roberta Kaplan, a écrit une lettre au juge dimanche pour se plaindre que Trump n’a toujours pas retiré les publications du 26 avril sur son réseau social Truth Social, dans lesquelles il qualifie les allégations de Carroll de « canular inventé ».

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