Advertisement

Gaza, Corée du Nord, Trump, Nasa… Tour du monde du 2 juin 2024

Biden présente une feuille de route pour un cessez-le-feu à Gaza.

Le président américain Joe Biden a présenté vendredi une feuille de route israélienne visant à établir un cessez-le-feu total dans la bande de Gaza et à libérer les otages. Le plan s’articule en trois phases d’environ quarante jours chacune pour atteindre une paix durable à Gaza.

Dans un premier temps, le plan prévoit un cessez-le-feu total de six semaines, assorti d’un retrait des troupes israéliennes des zones densément peuplées de la bande de Gaza. Une partie des otages serait alors libérée, principalement des femmes et des personnes âgées, blessées ou malades. En retour, des centaines de prisonniers palestiniens en Israël seront libérés. Les réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza pourront, après huit mois de déplacement, retrouver ce qu’il reste de leurs habitations dans le nord de la bande de Gaza. L’aide humanitaire serait accrue pour atteindre jusqu’à plus de 600 camions par jour.

Advertisement

À terme, une nouvelle phase de négociations devrait permettre la libération de l’ensemble des otages détenus par le Hamas et un retour complet des forces armées israéliennes en Israël. Le président Biden précise que l’offensive israélienne ne devrait pas reprendre tant que les négociations seraient en cours.

Enfin, le président américain veille à ce qu’un vaste plan de reconstruction de la bande de Gaza voie le jour, donnant la priorité aux chantiers des hôpitaux, des écoles et des habitations. Ce plan, qui devrait durer entre trois et cinq ans, se ferait avec le soutien des États-Unis et de la communauté internationale. « À ce stade, le Hamas n’est plus capable de réaliser un autre 7 octobre », a déclaré Joe Biden. La proposition israélienne de quatre pages et demie a été soumise au Hamas jeudi soir. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a informé vendredi ses homologues de Jordanie, de Turquie et d’Arabie saoudite de la proposition israélienne.

La Corée du Nord envoie des ballons de déchets en Corée du Sud.

Depuis quelques jours, la Corée du Nord envoie environ 600 « ballons poubelles » en direction de la Corée du Sud, selon les autorités sud-coréennes. Ces ballons contiennent divers objets, allant des piles aux excréments d’animaux, en passant par des tracts de propagande. La Corée du Sud a répertorié plusieurs types d’objets.

La municipalité de Séoul a notamment envoyé un message d’alerte aux habitants samedi, signalant la présence d’un « objet non identifié présumé être des tracts de propagande nord-coréens ». Pyongyang a affirmé durant la semaine que ces ballons répondaient aux « tracts de propagande contre le dirigeant Kim Jong Un ». L’État nord-coréen réagit ainsi aux militants sud-coréens qui envoient également de l’argent, du riz ou des clés USB contenant des fictions télévisées sud-coréennes. Les tensions reprennent de plus belle alors que les deux États avaient conclu en 2018 un accord pour « cesser tous les actes hostiles ». Une « faiblesse de légitimité » pousserait le dirigeant nord-coréen à ne plus tendre la main au Sud, explique un ancien cadre du régime nord-coréen qui s’est enfui en 2019. Un témoignage exclusif publié dans le quotidien japonais Mainichi Shimbun témoigne de la terreur qui règne en Corée du Nord.

À travers son récit, on apprend que le régime a durci ses politiques en élargissant les peines de mort par décret, « prononcées même pour les délits les plus insignifiants ». Pour M. Choe [nom d’emprunt pour rester anonyme], le leader nord-coréen cherche à imposer sa propre idéologie. En janvier dernier, il a annoncé la suppression des notions de « réunification » des Corées de l’histoire nationale du pays, une notion chère aux yeux de ses prédécesseurs.

2000 morts en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Dans la province d’Enga, à environ 600 kilomètres de la capitale du pays, l’effondrement d’une colline a enseveli tout un village vendredi 24 mai. Alors que le bilan initial s’élevait à 670 morts, on estime maintenant que 2000 personnes sont présumées mortes sous les décombres et 8000 personnes ont été déplacées.

Dans cette région sensible aux aléas naturels, les catastrophes de ce genre devraient se multiplier dans les années à venir en raison du dérèglement climatique. Avec l’un des climats les plus humides au monde et de violentes précipitations, les hauts plateaux sont à haut risque de glissements de terrain. Au 28 mai dernier, seuls 21 corps ont été récupérés et placés dans des cercueils, selon l’hebdomadaire papouasien The National. Le drame, survenu dans une région isolée, complique les opérations pour les secouristes dont la course contre la montre est cruciale pour retrouver des corps en vie.

Les secours ayant abandonné l’espoir de retrouver des survivants sous les mètres de boue et de débris, les habitants ont commencé à organiser des processions funéraires, des manifestations collectives appelées localement «haus krai» et qui peuvent durer des semaines. Le pays, qui a officiellement ouvert ses portes à l’aide internationale, manque de moyens et d’infrastructures pour gérer la crise. De plus, les violences entre clans dans la même région, qui avaient déjà fait plus de 150 morts en août dernier, obligent les convois d’assistance à être escortés par des forces militaires. 

Donald Trump condamné au pénal.

À l’issue de six semaines de délibérations au tribunal de Manhattan à New York, un jury a déclaré Donald Trump coupable de 34 chefs d’accusation de falsification de documents comptables. Ces accusations sont liées à des paiements effectués fin 2016, lors de l’élection présidentielle, à l’actrice de films pour adultes Stormy Daniels, dans le but de la faire taire sur une relation sexuelle qu’ils auraient eue en 2006. C’est inédit dans l’histoire américaine, pour la premiere fois un ancien président est condamné au pénal par un tribunal.

Sa peine sera prononcé le 11 juillet prochain par le juge Juan Merchan. Cependant, cette peine n’empechera pas le milliardiaire de se présenter aux élections présidentielle de novembre prochain, meme si il est condamné à une peine de prison ferme. De nombreux experts pensent que Donald Trump pourrait éviter une peine de prison ferme. Le candidat républicain à la présidentielle, âgé de 77 ans, n’a pas de condamnations pénales antérieures. «C’est une affaire qui n’implique pas de violence physique (…), et la cour prendra également cet aspect en considération», explique la professeure de droit new-yorkaise Anna Cominsky à USA Today.

Selon une étude sur des affaires similaires dans l’État de New York, relayée par le New York Times, seulement 10% des condamnations dans ces cas ont conduit à des peines de prison. Dans une interview, l’ex-président américain a également affirmé que son récent procès pénal avait été « très dur » pour sa femme Melania, dont l’absence a été notée parmi les membres de sa famille venus le soutenir au tribunal. 

La NASA lance un satellite pour observer la chaleur émise dans l’espace.

Un petit satellite de la NASA destiné à mesurer en détail la déperdition de chaleur via les pôles terrestres a été lancé depuis la Nouvelle-Zélande, samedi 25 mai. Cette mission, baptisée PREFIRE, vise à améliorer les prévisions scientifiques concernant le changement climatique. Le satellite, de la taille d’une boîte à chaussures, a été mis en orbite par une fusée Electron de l’entreprise Rocket Lab, depuis Mahia.

Un satellite similaire sera lancé ultérieurement par la même entreprise. Ces satellites effectueront des mesures dans l’infrarouge lointain au-dessus de l’Arctique et de l’Antarctique, permettant ainsi de quantifier pour la première fois directement la chaleur libérée dans l’espace. Grâce à PREFIRE, la NASA espère comprendre comment les nuages, l’humidité et la fonte des surfaces glacées influencent cette déperdition de chaleur.

Tristan L’Ecuyer, responsable scientifique de la mission à l’Université du Wisconsin à Madison, a expliqué à l’AFP que ce phénomène est crucial car il aide à équilibrer l’excédent de chaleur provenant des régions tropicales et à réguler la température terrestre.

Ticketmaster victime d’un piratage de 500 millions d’utilisateurs.

Ticketmaster a confirmé vendredi qu’elle enquêtait sur un piratage de données après que le groupe de hackers ShinyHunters ait revendiqué le vol des informations de plus de 500 millions de clients.

La maison mère, Live Nation Entertainment, a soumis un dossier à la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, déclarant avoir «identifié une activité non autorisée dans un environnement de base de données cloud tiers». Le groupe de hackers ShinyHunters, actif depuis environ 2020, est présumé être à l’origine de cette attaque.

Selon Brett Callow, analyste chez la société de cybersécurité Emsisoft, ShinyHunters est considéré comme un acteur de menace crédible, bien que peu d’informations supplémentaires soient disponibles à son sujet. Leur objectif principal semble être de voler des données personnelles pour les revendre. Parmi leurs victimes passées figurent Microsoft et AT&T.Le piratage a été révélé le 28 mai dernier sur un forum appelé BreachForums.

Selon une capture d’écran partagée par M. Callow, le groupe a affirmé détenir les informations de 560 millions de clients de Ticketmaster, incluant des numéros de cartes de crédit et des données sur les ventes de billets. Le prix demandé pour ces données, d’une taille estimée à 1,3 téraoctet, est de 500 000 dollars.

Auteur / autrice

Add a comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité