À Tanger, le Grand Stade retrouve des couleurs. Après plusieurs mois marqués par des retards et des polémiques, notamment autour du fameux « mur des paresseux », les travaux connaissent une nette accélération, redonnant espoir aux habitants et aux passionnés de football.
Depuis quelques semaines, les ouvriers ont entamé une étape spectaculaire : l’installation des immenses colonnes destinées à soutenir la future toiture de l’enceinte. Ce moment clé marque un tournant pour le chantier, à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, dont le Maroc sera l’hôte.
Sous l’œil attentif des autorités locales, le rythme s’intensifie. Le wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Younes Tazi, multiplie les visites de terrain, exigeant plus de moyens humains pour respecter les délais. Sa fermeté témoigne de l’importance stratégique de ce projet pour la ville et pour le Royaume. 
Au-delà de la CAN, la rénovation du Grand Stade de Tanger s’inscrit dans une perspective plus large : celle du Mondial 2030, que le Maroc organisera avec l’Espagne et le Portugal. Symbole de la vocation internationale de la cité du Détroit, cette enceinte doit devenir l’une des vitrines du pays lors de ce rendez-vous planétaire.
Pour les supporters de l’Ittihad de Tanger, l’attente est forte. Tous espèrent voir leur club retrouver son stade rénové dans les délais, après de longs mois passés loin de son antre historique.
