À travers le monde, les étudiants se mobilisent pour la Palestine
Dans le sillage de l’incursion israélienne dans la bande Gaza, des protestations ont émergé dans des dizaines de campus universitaires à travers le monde. Le mouvement a connu son origine, le 17 avril dernier à l’université de Columbia, lorsque des étudiants pro-palestiniens ont établi un campement d’environ 50 tentes exigeant à l’université de cesser les investissement à destination d’Israël. L’établissement a permis à la police de démanteler les camps, et par le meme temps de réprimer les manifestants. Plusieurs arrestations ont été signalés.
Par la suite, plusieurs manifestations et campement ont été réprimé à Université de l’Arizona, de Stanford, de Yale, de UCLA, du Texas et à travers à travers des dizaines d’autres à les états américains. Le mouvement s’est également répandues à l’international, des centaines de manifestations ont été reportés dans des universités en Australie, en France, au Liban, au Mexique, en Tunisie,…
Alors que le premier ministre israélien, Benymin Nethaynou a jugé ces manifestations d’ «antisémite », un collectif pro-israéliens a attaqué la barricade des manifestants pro-palestiniens sur le campus de UCLA, dans le but de démolir le campement.
Pendant qu’une partie des universités ont décidé de contrer les protestations, une autre partie d’entre elles ont décidé de négocié avec les manifestants, comme à l’Université de Brown, où les étudiants ont accepté de démanteler leur manifestation en échange d’un siège à la table lors d’une prochaine réunion avec la Corporation of Brown University. A précision que l’université n’a donné aucune garantie de désinvestissement.
Le G7 mettra fin au charbon d’ici 2035
Réunis le 30 avril en Italie, les ministres du Climat, de l’Énergie et de l’Environnement des pays du G7, comprenant l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni, ont conclu un accord historique concernant la fermeture de leurs centrales à charbon dépourvues de systèmes de captage de carbone d’ici à 2035. Les dispositifs de captage visent à récupérer le CO2 industriel à la source, érigeant ainsi la fermeture des installations de production de charbon en une priorité sans la possibilité de compenser via le captage carbone.
Ce choix réaffirme leur engagement en faveur d’une transition énergétique vers des sources plus propres, délaissant la simple compensation des émissions de CO2. Il est crucial de noter que la part de production de charbon des pays du G7 demeure relativement modeste à l’échelle mondiale. Parmi les 15 plus grands producteurs de charbon, les États-Unis, l’Allemagne et le Canada totalisent ensemble 8,4% de la production mondiale, alors que la Chine seule représente 52,8% de cette production.
Des réfugiés soudanais fuient le camp de l’ONU en Éthiopie
Environ 1000 réfugiés soudanais, résidents du camp de Kumer en Éthiopie, ont fui les lieux mercredi. Des témoignages relayés par Reuters rapportent que ces départs ont été déclenchés par une attaque perpétrée contre le camp par des milices locales, engagées depuis près d’un an dans des affrontements avec les forces fédérales de la région. L’agence des Nations Unies pour les réfugiés, de son côté, a confirmé être au fait de cet exode, invoquant une série d’incidents sécuritaires dans la zone. À quelque 70 kilomètres de la frontière soudanaise, ces réfugiés ont tenté de rejoindre leur pays d’origine avant d’être interceptés par les autorités. Depuis le début de la guerre civile au Soudan en 2023, pas moins de 33 000 personnes ont cherché refuge en Éthiopie.
Huit journaux américains portent plainte contre OpenAI et Microsoft
Mardi 30 avril, une coalition de huit importants journaux américains, comprenant le Chicago Tribune, le New York Daily News, l’Orlando Sentinel, le South Florida Sun Sentinel, le San Jose Mercury News, le Denver Post, l’Orange County Register et le St. Paul Pioneer Press, a déposé une plainte contre OpenAI, la société éditrice de ChatGPT, et Microsoft, actionnaire majoritaire d’OpenAI. Cette action en justice vise à dénoncer ce qu’ils considèrent comme une violation de leurs droits d’auteur. Les plaignants accusent OpenAI d’avoir illégalement extrait des « millions d’articles » de leurs publications afin de nourrir leur intelligence artificielle (IA) générative.