L’Espagne, l’Irlande et la Norvège annonce reconnaitre officiellement l’Etat de Palestine
C’est désormais, 146 pays sur les 193 membres de l’Organisation des Nations Unies qui reconnaissent l’État de Palestine. L’offensive israélienne dans la bande de Gaza qui dure depuis plus de sept mois, a exacerbé les tensions autour du globe et dans l’Union européenne. Et pourtant, certains pays décident de franchir le pas.
Mis à part la Suède en 2014, l’Espagne et l’Irlande sont les seuls à s’engager à reconnaître l’État palestinien, dans l’espoir de relancer le processus de paix pour une solution à deux États. 
L’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui a proclamé l’indépendance de la Palestine en 1988, avait reçu la reconnaissance de 81 pays dès sa première année. Depuis, 64 États se sont ajoutés.
Pour rappel, l’État de Palestine est considéré comme État observateur non-membre de l’ONU depuis 2012. Le 18 avril 2024, l’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU a été rejetée par le Conseil de sécurité en raison du veto américain, seul opposant à cette adhésion. Le 10 mai 2024, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté à une très large majorité (143 voix pour, 9 voix contre et 25 abstentions) une résolution en faveur de l’admission de l’État de Palestine en tant que membre de plein droit de l’ONU, recommandant ainsi au Conseil de sécurité de « réexaminer favorablement » cette question.
Nikki Haley annonce voter pour Donald Trump.
L’ancienne candidate à l’investiture républicaine pour la présidence des États-Unis a annoncé qu’elle voterait pour Donald Trump en novembre prochain. Lors d’une session de questions-réponses à l’Hudson Institute, ce mercredi 23 mai, Nikki Haley a été interrogée sur les problèmes sur lesquels elle basait ses déclarations. On lui a également demandé qui, selon elle, de Trump ou de Biden, ferait un meilleur travail.
Nikki Haley a mis l’accent sur ses priorités politiques, notamment en matière de politique étrangère, d’immigration et d’économie. L’ancienne gouverneure de Caroline du Sud a ainsi exprimé son point de vue en tant qu’électrice, reconnaissant que Donald Trump « n’a pas été parfait », tout en qualifiant la présidence de Biden de « catastrophe ».
« Trump serait intelligent de tendre la main aux millions de personnes qui ont voté pour moi et de continuer à me soutenir, et de ne pas supposer qu’elles seront juste avec lui. Et j’espère sincèrement qu’il le fera », a déclaré Haley.
En début d’année, Haley et Trump, alors tous deux en pleine campagne pour les primaires républicaines, étaient radicalement en opposition. Haley avait mis en doute la santé mentale de l’ancien président. En janvier, elle a déclaré à CNN que Trump et Biden étaient « aussi mauvais l’un que l’autre ».
Funérailles du président iranien Ebrahim Raisi.
À Téhéran, ce jeudi 23 mai, des milliers de personnes ont défilé pour rendre hommage au président Ebrahim Raisi, décédé quelques jours plus tôt dans un crash d’hélicoptère. Raisi, qui dirigeait l’Iran depuis 2021, est mort à l’âge de 63 ans. Il était considéré comme un candidat de premier plan pour remplacer le guide suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei.
Selon Robin Wright, analyste, auteure et journaliste en affaires étrangères : « C’est un point de bascule car l’Iran fait face à de nombreux défis. Son économie est en crise perpétuelle : la valeur du rial a chuté de 30 %. Militairement, il s’est engagé directement avec Israël après des décennies de guerre de l’ombre. Politiquement, on s’attendait à ce que Raisi soit celui qui supervise la transition après la mort inévitable du guide suprême, qui est au pouvoir depuis 1989. Il n’y a eu qu’une seule transition de ce type auparavant, celle du leader révolutionnaire Ayatollah Ruhollah Khomeini au guide suprême actuel, l’Ayatollah Khamenei. » a-t-elle déclaré à foreignpolicy.com.
45 000 Rohingyas fuient la Birmanie après une recrudescence des violences.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Turk, a exhorté le Bangladesh et d’autres pays à « fournir une protection efficace » aux derniers réfugiés rohingyas, alors que la situation en Birmanie devient de plus en plus critique. Depuis des années, plus d’un million de Rohingyas ont fui la Birmanie pour trouver refuge au Bangladesh. Parmi eux, des centaines de milliers ont été déplacés en 2017 lors d’une répression militaire brutale, qui fait l’objet d’une enquête pour génocide par la Cour internationale de justice. Une nouvelle vague de violence a éclaté dans la province de Rakhine en Birmanie après que les rebelles de l’Armée d’Arakan (AA) ont attaqué les forces du gouvernement militaire en novembre dernier. Cette offensive, rompant un cessez-le-feu qui tenait depuis le coup d’État militaire de 2021, a forcé 45 000 Rohingyas supplémentaires à fuir leurs foyers. Pris au milieu de ces combats, les Rohingyas, minorité musulmane marginalisée par la majorité bouddhiste, subissent les violences des deux côtés. L’AA, qui lutte pour une plus grande autonomie de la population ethnique rakhine, opère dans une région qui abrite également environ 600 000 Rohingyas, considérés comme des intrus par les populations locales. Elizabeth Throssell, porte-parole du bureau des droits de l’homme de l’ONU, a révélé que des dizaines de milliers de civils ont été déplacés récemment par les combats. « Environ 45 000 Rohingyas auraient fui vers une zone sur la rivière Naf, près de la frontière avec le Bangladesh, en quête de protection », a-t-elle déclaré.
Charles Leclerc remporte pour la première fois le Grand Prix de Monaco
La troisième fois était la bonne pour le pilote monégasque, qui a finalement remporté son Grand Prix de Monaco à domicile ce dimanche, après avoir manqué sa chance alors qu’il était en pole position en 2022 et 2021. Leclerc a mené de bout en bout, franchissant la ligne d’arrivée avec plus de sept secondes d’avance sur Oscar Piastri, deuxième. Le pilote Ferrari a rendu hommage à son défunt père après la course, déclarant au micro de Sky Sports : « Il a tout donné pour que je sois ici et c’était notre rêve que je cours et gagne ici, donc c’est incroyable. » La course a été marquée par un accident au premier tour dans la montée de Beau Rivage, impliquant le pilote Red Bull Sergio Pérez et les deux monoplaces Haas. Après un drapeau rouge qui a interrompu la course, les pilotes ont pu reprendre la compétition.
