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Super Tuesday, Gaza, Haïti, IVG… Tour du monde du 10 mars 2024

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Super Tuesday: vers un match retour Trump-Biden en novembre prochain

Grand rendez-vous des primaires américaines, le Super Tuesday, organisé ce mardi 5 mars a été marqué par la victoire de Donald Trump. Cette journée de vote, rassemblant simultanément 15 États, a solidifié la position de Trump en remportant 14 d’entre eux, établissant ainsi les bases d’un possible affrontement avec le président actuel, Joe Biden, lors des élections de novembre prochain. Donald Trump a célébré sa victoire devant ses partisans réunis à Mar-a-Lago, en Floride, qualifiant la journée de « formidable » et « incroyable ». Nikki Haley, en lice pour l’investiture républicaine, a annoncé son retrait de la course depuis Charleston, en Caroline du Sud. Son retrait laisse ainsi le champ libre à Donald Trump, seul prétendant restant dans la course républicaine. Côté démocrate, Joe Biden semble avancer vers un second mandat sans grande opposition, ayant remporté les 13 premiers États en jeu lors du Super Tuesday. Cette étape des primaires démocrates, s’étendant de l’est du Maine à l’ouest de l’Alaska, a mis en lumière la prédominance indiscutable de Biden dans la compétition au sein de son parti. N.B

Biden annonce la mise en place d’une jetée maritime au large de la bande de  Gaza

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La construction d’une jetée flottante au large de la bande de Gaza, prévue dans les prochaines semaines par les forces armées américaines, vise à permettre la livraison de 2 millions de repas quotidiens aux Palestiniens en proie à la famine, selon le Pentagone. Cette initiative, annoncée par le président Biden lors de son discours sur l’état de l’Union, évitera le déploiement direct de personnel américain dans la zone de guerre. La construction, impliquant environ 1 000 soldats américains, devrait prendre jusqu’à 60 jours. Le projet fait partie d’un corridor maritime plus vaste promis par les États-Unis et d’autres pays pour faire face à la crise humanitaire croissante. Environ 576 000 personnes, soit plus d’un quart de la population de Gaza, sont au bord de la famine, selon l’ONU. N.B

Situation préoccupante en Haïti

Depuis fin février, des bandes criminelles ont pris le contrôle de la Capitale du pays, Port-au-Prince, après que le premier ministre Ariel Henry, ait annoncé un report des élections générales à août 2025. Au pouvoir depuis l’assasinat du président Jovenel Moïse en 2021, Ariel Henry est critiqué par ses opposants politiques, demandant sa démission. Les bandes criminelles, qui contrôlent la majeure partie de la capitale, réclament la démission du premier ministre, qui ne se trouve actuellement pas dans le pays. 

Les gangs, contrôlant les voies d’accès au pays, intensifient leurs attaques contre les institutions, entraînant une spirale de violence. Les États-Unis ont évacué une partie de leur personnel de l’ambassade, tandis que la population se retrouve prise au milieu de conflits entre forces de l’ordre et bandes armées. Les autorités haïtiennes ont décrété l’état d’urgence. Les conséquences humanitaires s’aggravent, avec des milliers de déplacés, des pillages, des risques d’insécurité alimentaire, et une forte pression sur les services médicaux. La communauté internationale est appelée à réagir face à cette crise qui menace la stabilité du pays. N.B

Constitutionnalisation de l’IVG en France une première mondiale, mais ça change quoi ? 

Lundi dernier, le 4 mars 2024, la France est devenue le premier pays au monde à mentionner l’IVG dans sa constitution. Malgré un vote final sans appel (780 voix pour, 72 contre et 50 abstentions) et quelques voix contre (et abstentions ou absences) venues principalement des groupes RN et LR, le texte fait tout de même débat sur quelques points et notamment sur la mention « liberté garantie de recourir à l’IVG ». Concrètement, désormais, un médecin peut toujours refuser de pratiquer l’IVG. Ce texte est une garantie d’accès à la liberté de l’IVG mais il est toujours possible pour le gouvernement de restreindre son accès par de multiples mesures (moins de pratiquant, moins de remboursement etc). Inscrire le droit à l’IVG dans le constitution aurait imposé au gouvernement de tout faire, sur tous les plans, pour qu’il soit accessible partout et par tous, auprès de tous les médecins. M.L

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