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Trump, Migrants, Pédro Sanchez, TikTok… Tour du monde du 28 avril 2024

Tour du monde: on revient sur les actualités de la semaine.

Deuxième semaine de procès pour Donald Trump à New York

Présenté par les médias comme l’événement majeur de l’histoire, l’ancien président des États-Unis est actuellement jugé pour avoir falsifié les comptes de son entreprise, la Trump Organisation, durant la campagne présidentielle de 2016. Il est accusé d’avoir versé notamment 130 000 dollars à l’ancienne actrice de films pour adultes Stormy Daniels, afin d’acheter son silence concernant leur relation sexuelle en 2006, alors qu’il était déjà marié à Melania Trump. C’est la première fois qu’un ancien président est jugé dans un procès pénal. Trump qualifie ce procès de politique et prétend qu’il est orchestré par Joe Biden.

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En tout, 34 documents auraient été falsifiés, tous accusant Trump d’avoir violé la loi intitulée « Complot visant à promouvoir ou à empêcher une élection ». Selon l’accusation, Trump, Pecker et Michael Cohen se seraient rencontrés à la Trump Tower en août 2015 afin de dissimuler toutes les affaires pouvant nuire au candidat Trump dans le cadre de l’élection présidentielle de 2016.

Le Royaume-Uni va déporter ses migrants illégaux au Rwanda

La « Loi sur la sécurité du Rwanda » a été adoptée par la Chambre des Lords à Londres ce mardi 23 avril. Pour le Premier ministre britannique Rishi Sunak, c’est une victoire, ce projet initié par son prédécesseur s’inscrivant parfaitement dans la ligne de sa campagne politique « STOP THE BOATS ». Cette loi a mis deux ans à être adoptée, étant contestée par les cours de justice britanniques et internationales en raison de préoccupations concernant les droits de l’homme et des réfugiés.

Selon la BBC, 52 000 demandeurs d’asile pourraient être concernés. Le projet ne prévoit pas l’envoi de familles ou d’autres groupes de personnes, privilégiant les individus arrivés seuls. Le Royaume-Uni a déjà versé 220 millions de livres au Rwanda, et 120 millions de livres supplémentaires devraient suivre après l’envoi des 300 premiers expulsés. Conformément à ce projet, les demandes d’asile effectuées au Royaume-Uni par les individus expulsés seront automatiquement transférées aux administrations rwandaises, qui, en cas d’approbation, seront autorisées à rester au Rwanda. Ces migrants expulsés se retrouveront ainsi dans un pays pauvre, entassés, sans travail, sans perspectives d’avenir, et pour certains, encore plus éloignés de leur pays d’origine. Beaucoup ont dû affronter un périple mortel pour atteindre l’Europe.
Les premiers vols devraient avoir lieu en juillet.

Le Premier Ministre, Pedro Sánchez, réfléchit à démissionner

Pedro Sánchez a annoncé sur ses réseaux sociaux qu’il suspendait ses fonctions jusqu’à lundi afin de « réfléchir » à son avenir à la tête de l’État. Cette décision intervient après l’ouverture d’une enquête le 16 avril contre son épouse, Begoña Gómez, pour des soupçons de trafic d’influence et de corruption. La plainte a été déposée par un collectif considéré comme proche de l’extrême droite. Pedro Sánchez dénonce une plainte basée sur des faits « inexistants » et une campagne de « harcèlement » menée par des médias « ultraconservateurs ».

TikTok : Fin des activités ou vente aux États-Unis

Le Congrès américain a adopté, le mardi 23 avril, une loi obligeant TikTok ainsi que son éditeur chinois ByteDance à céder leurs activités aux États-Unis, sous peine de voir l’application désactivée sur le territoire américain. Depuis la signature du texte par Joe Biden, mercredi, TikTok dispose de 270 jours pour céder ses activités à un acteur non chinois. La maison mère chinoise de TikTok a annoncé jeudi 26 avril qu’elle n’avait aucune intention de vendre son application.

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d’utilisateurs aux États-Unis en Janvier 2024

Malgré un manque de preuves, le gouvernement américain accuse TikTok d’ingérence. L’entreprise, soumise au droit chinois, est légalement amenée à potentiellement donner accès à ses systèmes et aux informations récoltées au gouvernement chinois. Depuis des années, TikTok affirme qu’elle n’a aucun lien avec le Parti communiste chinois et garantit avoir pris toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la vie privée de ses utilisateurs américains.

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