Ce plan, soutenu depuis des mois par l’exécutif, est sur le point d’être examiné par le Sénat démocrate avant d’être potentiellement signé par le président Joe Biden.
Pour l’Ukraine, le plan comprend 60,8 milliards de dollars pour soutenir l’armée dans son conflit avec la Russie, ainsi que des fonds pour l’assistance économique. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a salué cette aide, soulignant son importance pour sauver des vies et renforcer les capacités militaires.
Israël recevra 13 milliards de dollars d’assistance militaire pour renforcer son système de défense, notamment le Dôme de fer, tandis que plus de 9 milliards de dollars seront alloués à une aide humanitaire pour Gaza.
Le projet exclut tout soutien financier direct des États-Unis à l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. Israël accuse certains employés de l’UNRWA d’être impliqués dans l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a loué l’aide comme une défense de la civilisation occidentale, tandis que la présidence palestinienne a dénoncé cette assistance comme une agression contre « le peuple palestinien ».
Le plan prévoit également plus de 8 milliards de dollars pour contrer l’influence chinoise, en investissant dans les sous-marins et en rivalisant avec les projets chinois dans les pays en développement, répondant ainsi à l’appel de Joe Biden. Plusieurs milliards de dollars sont alloués à Taïwan, une île de 23 millions d’habitants que la Chine revendique comme l’une de ses provinces.